Catégorie : Yavnews
Niveau : Lycée
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L’édito du Directeur

Quelle fierté de voir paraître le deuxième numéro du YavNews ! Ce projet, réalisé par nos élèves sous la direction de Madame SROUSSI, illustre parfaitement leur engagement et leur créativité.

Dans cette édition, nos élèves ont souhaité mettre en lumière la dynamique unique des voyages scolaires organisés par notre établissement. Ces voyages sont une composante essentielle de la mise en œuvre de notre projet éducatif.

Si le cadre formel des enseignements offre un environnement propice à l’apprentissage, au dépassement de soi et au respect des valeurs de notre tradition, les voyages scolaires permettent d’en vivre pleinement l’expérience.

Ce numéro revient également sur l’investissement de notre établissement dans la campagne annuelle de la Tsedaka du FSJU, avec notamment l’organisation d’un tournoi de football réunissant des élèves du CM2 à la Première. Une initiative qui illustre notre volonté de donner du sens aux actions menées au sein de notre institution, particulièrement dans un contexte qui peut susciter interrogations et préoccupations chez nos jeunes.

Juste après Pourim, période de joie et de célébration, et à l’approche de Pessah, qui nous rattache aux fondements mêmes de notre histoire juive, je tiens à adresser à l’ensemble de nos lecteurs mes meilleurs vœux de fête.

Notre école, nos histoires, votre journal
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Des voyages inoubliables | La Pologne

> Déborah Grigri

Du 4 au 8 novembre dernier, les élèves de Première de notre établissement ont eu l’opportunité de se rendre en Pologne dans le cadre d’un voyage placé sous le signe de la mémoire afin d’approfondir leur compréhension de l’histoire et des enjeux de la mémoire collective.
Cette expérience unique leur a permis de découvrir l’histoire marquante de la Seconde Guerre mondiale en visitant de nombreux lieux historiques et emblématiques.

Comme pour tous les voyages, mais avec une dimension encore plus symbolique pour ce voyage de la mémoire, nos élèves ont partagé des moments de vie, des instants qui n’ont pas de prix, avec leurs accompagnateurs, M. Tsion Saadoun, Mme Cindy Bensoussan, en la présence de notre Directeur Général, Monsieur DUBREUIL.

Ces instants ont été immortalisés sous la forme d’un clip mémoriel qui a été diffusé lors de la cérémonie de commémoration de la Journée des génocides qui s’est déroulée le 27 janvier dans les locaux de notre école.

Interview de Loan Choukroun

1. Peux-tu nous raconter les moments marquants de ce voyage ?

Le souvenir le plus marquant pour moi, qui restera gravé à jamais dans mon esprit, est la visite du camp de Maidanek. C’est là-bas que j’ai pu observer la multitude de détails qui ont été conservés pour permettre à chacun d’entre nous de comprendre ce qu’il s’est passé.

2. Est-ce que c’est important de réaliser ce travail de mémoire en tant que juif, alors qu’on est déjà sensibilisés à la Shoah ?

Oui, selon moi, aller en Pologne pour le voyage de mémoire devrait être un devoir pour chaque juif, mais au-delà de ça, chaque homme devrait avoir comme obligation d’aller visiter et voir de ses propres yeux, l’horreur qui s’est produite durant la deuxième guerre mondiale sous l’ère nazie car bien qu’on étudie à l’école la Shoah, cela ne suffit pas, ce n’est pas concret…

3. Que retiens-tu de cette expérience ?

Malheureusement, les derniers survivants de la Shoah sont de plus en plus rares et avec le temps, ils disparaîtront tous.

Ce voyage de mémoire permet à chacun d’entre nous d’en parler, d’expliquer et de transmettre autour de nous…
Jamais cette horreur ne doit être oubliée par l’histoire, il en est de notre devoir. Malgré la tristesse et l’émotion que nous avions dans les camps, ce voyage nous a rapprochés tous les uns des autres, lorsque nous sortions de la tristesse et de l’obscurité, nous étions directement dans la joie, ce qui montre la force de notre peuple.

Interview de Monsieur Tsion Saadoun

> Midaya Pérez

1. Comment s’est passé le voyage en Pologne ?

Le voyage s’est déroulé magnifiquement dans tous les domaines : le circuit des visites, le sérieux des élèves accompagné d’une très bonne ambiance très chaleureuse , la bonne entente avec le personnel encadrant et les guides, le respect des consignes pédagogiques.

2. Quel a été votre rôle durant ce voyage ?

Mon rôle auprès du directeur a été d’encadrer le groupe d’élèves, à tous les moments de ce voyage, qui sera unique à plusieurs titres dans leur vie.

Il est inacceptable qu’un pays de liberté comme Israël puisse être empêché de vivre normalement. Et donc nous, nous nous battrons toujours pour que la liberté, l’égalité, la fraternité perdurent bien sûr dans notre pays mais aussi dans le monde entier. Aujourd’hui, on comprend qu’Israël doit se défendre et rester debout parce que ce sont nos valeurs qui sont mises à mal si jamais les terroristes gagnent.

3. Quel est votre souvenir le plus marquant ?

Ce voyage a été riche en souvenirs et en émotions !
J’ai été profondément marqué par la visite de la forêt de Krepiec dans laquelle des centaines de juifs dont de nombreux enfants ont été assassinés mais aussi par la visite du cimetière de Varsovie témoin d’une vie juive riche et diversifiée… Sur la place de Cracovie, nous avons chanté avec un violoniste, ce qui a été pour moi, comme pour les élèves, une belle expérience et un espoir de vivre ensemble qu’on ne doit jamais renier.

Nous avons vécu tellement d’événements ensemble : les rassemblements en cercle dans le camp de Birkenau, d’abord dans un silence qui en disait long et ensuite dans des chants d’espoir qui marquent la longévité de notre peuple envers et contre tout, la visite mémorable du Kever de Rabbi Noam Elimele’h de Lizénsk où les tefilot étaient ardentes et suivies d’une ambiance hors du commun, le plaisir des bons repas du soir..

Et bien sûr, les réveils en musique de nos élèves qui se rappelleront de moi toute leur vie !!

Interview de Monsieur Samuel Flandin Latil

> Lana Castro

1. Comment qualifier ce voyage en Pologne ?

J’ai trouvé ce voyage très instructif car quand on travaille en classe la 2ème guerre mondiale et que les professeurs expliquent ce qu’il s’est passé, il est difficile de se l’imaginer. Je dirais même que c’est impossible de visualiser l’horreur des camps. Donc en arrivant dans les camps, on est pris par l’émotion en réalisant ce que les victimes ont vécu. L’atmosphère était pesante. Leurs conditions de vie étaient choquantes, ils dormaient dans des lits en bois, mangeaient seulement une bouchée de pain…On espère que cela ne reproduira plus jamais !

2. Est ce que ce voyage vous a permis de vous rapprocher les uns des autres ?

Oui car avant ce voyage, des groupes d’amis s’étaient formés dans la classe. Mais pendant le voyage que ce soit durant les trajets, les repas ou les sorties, nous étions tous réunis. Ce que je retiens le plus c’est que nous sommes devenus une réelle et grande famille. Ce voyage nous a réunis dans les moments de joie comme de tristesse. Nous étions vraiment tous unis ! »

3. Qu’avez-vous ressenti durant la visite du camp ?

Oui car avant ce voyage, des groupes d’amis s’étaient formés dans la classe. Mais pendant le voyage que ce soit durant les trajets, les repas ou les sorties, nous étions tous réunis. Ce que je retiens le plus c’est que nous sommes devenus une réelle et grande famille. Ce voyage nous a réunis dans les moments de joie comme de tristesse.
Nous étions vraiment tous unis ! »

Interview de Monsieur Dubreuil

> Kausay-David Maldonado Bohbot

1. L’objectif principal du voyage en Pologne

Le voyage en Pologne a pour but principal de permettre aux élèves de comprendre la richesse de la vie juive dans ce pays avant la Shoah, afin de mieux saisir l’ampleur de ce qui a été anéanti par la barbarie nazie. Bien que le contexte actuel d’antisémitisme puisse susciter des inquiétudes, nous ne vivons pas dans une situation d’oppression, du moins pas de la part de l’État. Au contraire, les instances publiques expriment une prise de conscience claire face à cet antisémitisme et s’engagent à protéger la communauté juive.

Pour de jeunes lycéens, il est essentiel de comprendre que les juifs de Pologne et, plus largement, d’Europe de l’Est, ont vécu une réalité radicalement différente de celle que nous connaissons aujourd’hui. Être juif, comme nous l’avons rappelé lors de la commémoration du lundi 27 janvier, c’est se souvenir, être conscient de son histoire, pour pouvoir en devenir l’acteur de demain.

2. Le lieu le plus « marquant »

La visite des camps d’Auschwitz-Birkenau a profondément marqué de nombreux élèves, tout en laissant un sentiment d’amertume, car ce lieu est aujourd’hui conçu comme un musée. Cependant, grâce à notre guide Dan Taieb, nous avons pu suivre les traces d’un seul personnage, ce qui est fondamental dans l’apprentissage de la Shoah. Les chiffres titanesques du massacre, bien qu’inévitables, masquent souvent l’immense destruction des histoires individuelles, de ces vies uniques.

À Auschwitz II, l’itinéraire permet aux élèves de comprendre concrètement le sort d’un juif arrivant à Auschwitz pendant la Shoah. Ce moment a été un point clé du voyage, car il a donné une dimension humaine et personnelle à l’histoire, permettant aux élèves de s’identifier davantage.

3. L’accompagnement des élèves durant le voyage

Accompagner les élèves lors de moments informels, qui sont à la fois des parties intégrantes de leur formation à Yavné, est une expérience extrêmement enrichissante. Ces voyages nous permettent de découvrir des facettes très belles de leur personnalité et d’évaluer les valeurs que nous avons réussi à transmettre.

Pour cette promotion, j’ai été particulièrement heureux de les observer sous un angle différent. Des liens se sont créés, et je suis convaincu qu’ils nous permettront d’accompagner ces élèves dans de meilleures conditions jusqu’à leur baccalauréat, si Dieu le veut.

Khol Yavné, la radio qui donne la parole à nos élèves !

Un projet sans précédent a vu le jour à l’école Yavné : la création d’une radio scolaire au sein de notre école. Dans un souci permanent de permettre à nos élèves de s’exprimer sur des thèmes qui leur tiennent à cœur et avec la volonté de les responsabiliser en créant du contenu de qualités : c’est comme ça qu’est née la radio Khol yavné . Un concept inédit de radio au sein de l’école entièrement menée par nos élèves ! Khol yavné une innovation 100% Yavné . Soyez à l’écoute !

Des voyages inoubliables | Le Bac Bleu Blanc : Yavne, la seule école marseillaise au rendez-vous !

> Noah Nabet

Cette année encore, le lycée Yavne a eu l’honneur de participer au Bac Bleu Blanc, un programme national qui rassemble des lycéens juifs de toute la France autour d’un voyage inoubliable en Israël.

En effet, « Bac Bleu Blanc » est une initiative de l’Agence Juive pour Israël et de «l’Expérience Israélienne » une agence spécialisée dans le tourisme éducatif en Israël. Depuis 2003, date de sa création, 8400 lycéens juifs de France ont bénéficié de ce séjour. Ce voyage est le plus important projet de voyage éducatif en Israël pour la jeunesse juive de France. Une semaine mémorable, riche en découvertes, en enseignements et en émotions pour ces centaines d’élèves qui sillonnent le pays du nord au sud encadrés par leurs enseignants et les équipes de l’Expérience Israélienne.

Cette année, il a réuni 1035 élèves de 23 écoles juives de France de Marseille, Nice, Toulouse, Strasbourg, Paris et la région parisienne.

Yavne est la seule école de Marseille à avoir pris part à cet événement exceptionnel cette année ! Nos élèves ont ainsi représenté avec fierté notre école, tout en vivant une expérience riche en émotions et en apprentissages. Un véritable moment de partage, d’unité et de découverte qui restera gravé dans les mémoires de tous les participants !

Nous avons interrogé M. Aferyat et Mme Bensoussan qui ont accompagné les élèves de Terminales au BBB ainsi que des élèves qui ont livré leurs souvenirs émerveillés de ce voyage qu’ils n’oublieront jamais !

Interview du Rav Binyamin AFERYAT (AFRIAT)

> Aaron Morali

1. Comment ce voyage s’intègre-t-il dans le programme scolaire ou le projet éducatif des élèves ?

Ce voyage s’intègre dans le projet éducatif des élèves selon plusieurs points de vue. C’est d’une part un voyage immersif – et pour certains le premier – en Erets Israël, sur la Terre d’Israël. Ainsi, le fait de voyager ensemble, tous les élèves, vers ce pays dont nous n’avons cessé de parler durant toute la scolarité, vient sceller un lien avec la terre. C’est une étape majeure dans la construction de notre identité en tant que juif qui est atteinte. Cette raison se suffit à elle-même.
Mais d’autres aspects sont encore présents dans ce voyage. Aux dires de tous, il est impossible de sortir indemne d’un tel voyage. Le lien qui s’est établi entre les élèves durant ce voyage les a rapprochés les uns des autres, leur a permis d’encore mieux se découvrir.

Et cela, pour une dernière année de lycée, c’est une chance inouïe et l’ouverture de perspectives plurielles dans le futur. Moi aussi, alors que je ne les connaissais pas, ni même leurs prénoms, avant de commencer l’aventure, ressens un lien très fort avec chacune et chacun de mes élèves du BBB. Est-il encore nécessaire de rajouter des arguments pour aller dans le sens de l’importance de ce voyage ? Demandez donc aux élèves – et à leurs parents d’ailleurs aussi qui se sont émus et réjouis avec nous. A l’unanimité, ce voyage restera le voyage d’une vie !

2. Quelles sont les règles que les élèves devaient respecter durant ce voyage ?

Lorsque l’on est juif, on est juif partout ! Il n’y a donc pas d’aspects plus particulièrement spécifiques à respecter durant ce voyage que durant n’importe quel autre moment de vie. Néanmoins, parce que le voyage a lieu dans le cadre scolaire, le règlement de l’école s’applique. Ainsi, nous avons bien évidemment toujours eu soin de faire nos prières, d’inclure des moments de Torah et de pensée juive. La tenue vestimentaire devait aussi être pensée pour correspondre aux normes de la Tsniout. Enfin, parce que là-bas nous sommes « chez nous », nous avons pu porter continuellement la Kippa, ce qui n’est pas un détail, notamment dans le contexte que nous vivons actuellement en France.

3. Quelles activités avez-vous effectuées ?

Les activités ont été très bien pensées. Il serait trop long de détailler, trop intense même. Mais, pêle-mêle, nous avons fait du bénévolat, pour vivre, quelques heures au moins, au plus près de celles et ceux qui font la terre d’Israël. Planter des salades, fabriquer des béquilles, trier des légumes, s’impliquer dans la vie du pays nous a donné le sentiment de participer activement à ce qui s’y passe. Dans une perspective des études à venir, nous avons visité des universités, celle de Bar Ilan notamment, une Yéchiva – Ma’hon Méir -, un séminaire – Ma’hon Ora – sur lesquels d’ailleurs des chansons ont été composées ! Massada, l’histoire de sa bravoure et de celle de tous ceux qui, dans l’Histoire, ont lutté et luttent encore pour la sauvegarde de notre identité, ce sont des moments qui ont produit quelque chose qui continuera de germer, avec l’Aide d’Hachem.

Ces visites ne seraient pas complètes si elles n’incluaient pas aussi des moments d’intense émotion, notamment depuis les événements du 7 octobre. La Place des Otages à Tel Aviv a été bouleversante, l’union mon D_ieu ! Quelle union ! Quels cœurs qui battent à l’unisson, notamment avec l’accompagnement au piano d’une de nos élèves, notre virtuose de service ! Har Herzel où sont enterrés les Hayalim tombés au front, l’histoire de leur courage, ce sont des lieux et des moments qui nous ont bouleversés.
Et Jérusalem – l’éternelle – avec le Kotel, la visite de la Vieille Ville, la balade nocturne du vendredi soir dans une ville qui toute entière vit le Chabbat. Bref, d’un bout à l’autre, ce voyage restera mémorable !

4. Qu’est-ce qui vous a le plus marqué durant ce voyage ?

L’union. Tous ces lieux, la visite du Tombeau des Patriarches, le Chabbat en commun, les voyages en bus où l’on n’a jamais cessé de chanter, de rire, de composer des chansons, les réveils impossibles après deux heures de sommeil par nuit, l’implication exceptionnelle de nos madri’him Léa et Ethan, la bienveillance maternelle de Batshéva, les visites guidées et en sourire de notre super guide, Dan, la présence de notre directeur et son épouse, notamment durant Chabbat, toutes ces personnes sans lesquelles ce voyage n’aurait pas pu se faire, les hôtels confortables, les voix enrouées et les cœurs emmêlés, et même… les châteaux gonflables (chut, c’est un secret qui ne sortira pas du BBB !), bref ce cocktail de joie, d’émotion et de moments inoubliables, a été le catalyseur d’une union qui est allée crescendo. Et cette union, Dieu merci, elle est là et ça c’est formidable !

Il me semble qu’un voyage réussi, c’est un voyage qui efface les frontières.

#AFTERMOVIE #INSTAGRAM | Spécial BBB

Retrouvez l’after movie du Bac Bleu Blanc sur notre compte instagram ! Un bonheur de se souvernir de ces précieux moments !

Interview de Lisa Chetrit

> Ethan Bendanan

1. Quelles ont été les étapes du voyage ?

Premièrement, nous avons été à Natanya et nous avons pu visiter une université très enrichissante.
Ensuite, nous nous sommes rendus à la place des otages, ce qui a été le moment le plus émouvant du voyage ! Tout le monde a pleuré, c’était très touchant ! Ensuite, les garçons et les filles ont ensuite été séparés et nous sommes allés à Massada.

On a connu beaucoup de moments émouvants comme lorsqu’on a visité Maarat A Makhpela et le mont Hertzel. Un peu plus tard, nous avons pu faire du volontariat et cela nous a permis de nous sentir très utiles ! Nous avons trié des fruits et des légumes et ce que nous avons fait a pu nourrir plus de 1200 familles ! C’était une magnifique expérience…

2. Avez-vous ressenti le contexte de la guerre ? Si oui à quel moment ?

Durant le voyage, le contexte de la guerre n’était pas réellement présent. On a pris conscience de l’ampleur de la catastrophe quand nous avons été sur la place des otages…

3. Qu’est ce qui vous a le plus marqué durant ce voyage ?

Le moment le plus émouvant, le plus intense a été la visite de la place des otages mais les moments qui resteront gravés à vie dans ma mémoire, seront les chabbats et les moments de joie, de danse et de partage entre nous tous, ce qui a renforcé nos liens !

Interview de Batcheva Chemla, professeur de Kodech et épouse du Rav Kilav Chemla

> Chelsea Amsellem

Mme Chemla, vous avez accompagné les filles de Terminales durant leur voyage du Bac Bleu Blanc en Israël en décembre dernier. Pouvez-nous nous livrer vos impressions et vos remarques sur ce voyage si particulier ?

Il faut noter que nous avons voyagé pendant une période très sensible, à cause des terroristes du Hamas, de la prise d’otages et de la guerre. De nombreux parents hésitaient à envoyer leurs enfants mais ils ont compris que leurs enfants étaient en sécurité, et ils ont accepté de les laisser participer au BBB. Je remercie la direction qui a pris cette décision parce que cela a été une bénédiction pour nos élèves qui se souviendront pour toujours de ce voyage.

L’organisation a été pensée dans ses moindres détails et tout s’est déroulé de manière ordonnée et dans le strict respect des délais. J’ai apprécié que tout se déroule ainsi pour la joie des enfants.
Je peux dire aussi que je n’ai ressenti aucune difficulté avec les enfants. Les filles de Terminales ont adhéré à tout ce qui leur a été proposé avec discipline, plaisir et joie durant ces 9 journées bien remplies du matin au soir ! Elles voulaient prier, savoir, apprendre, expérimenter, faire connaissance, aider et j’ai pris beaucoup de plaisir à partager ces moments précieux avec elles.

Évidemment, il y a eu des moments désagréables comme la visite de la place des otages à Tel Aviv, ce n’était pas facile et ça a fait ressortir beaucoup d’émotions.

Néanmoins, chaque expérience avec eux a été spéciale et unique, que ce soit pendant le Shabbat ou durant les heures tardives de la nuit, nous les avons passés avec des chants et de la joie, jusqu’à l’aéroport !

Je leur souhaite d’être toujours heureux et joyeux comme ça et de prendre les bonnes décisions pour le reste de leur vie ! Avec l’aide d’Hachem, quoi qu’ils décident, ils réussiront !

Evénement : Tournoi de foot de la tsedaka

> Romy Hadjadj

Dans le cadre de la campagne nationale de la tsedaka, l’école Yavné s’est mobilisée cette année encore et a organisé, en partenariat avec le FSJU, un tournoi de football solidaire. Une soixantaine d’élèves de tous âges se sont rassemblés pour soutenir une belle cause, accompagnés de leurs parents qui ont joué le jeu avec enthousiasme.

Ensemble, nous avons prouvé que le sport et la solidarité forment une équipe gagnante.

Interview de Benjamin Sitbon, coordinateur FSJU Marseille Provence

> Gabriel Benibgui

1. Quelles sont les principales missions du FSJU ?

Le Fonds Social Juif Unifié, loi 1901, reconnue d’utilité publique, s’articule sur quatre piliers qui constituent sa colonne vertébrale : La Culture, Le Social, l’Éducation et la Jeunesse.

À travers ces domaines, le FSJU accompagne les familles, soutient la transmission des savoirs, favorise l’épanouissement des jeunes et enrichit la vie culturelle de la communauté.

De plus, son engagement social se traduit par des initiatives solidaires, offrant un soutien concret à ceux qui en ont besoin. Ces piliers structurent l’ensemble des actions du FSJU MP, toujours au service du bien commun.

2. Pouvez-vous me parler de la campagne de la Tsedaka ? Depuis quand existe-t-elle ? Comment l’organisez-vous ?

Depuis 1992, la campagne de la Tsedaka FSJU est LA campagne de solidarité de Marseille, mais également, de France. Son objectif est de soutenir financièrement les associations qui luttent contre la précarité sous toutes ses formes : handicap, chômage, exclusion, isolement des personnes âgées…

Au niveau national, et depuis plus de 30 ans, plus de 200 associations sont partenaires de l’action sociale du FSJU, et bénéficient intégralement de la collecte de la Tsedaka, soit 85 millions d’euros. À Marseille, concrètement, ce sont 450 élèves qui bénéficient de bourses cantines (250 000 €), 300 enfants qui sont dotés de bourses vacances (50 000 €), et 60 associations qui sont soutenues à l’année (300 000 €) comme le CASIM, BEYAHAD, la coopération féminine…

Cette campagne de solidarité repose sur le tissu associatif local mais également les bénévoles qui distillent l’ensemble de nos programmes auprès de leur entourage.

3. Comment motivez-vous les personnes de la communauté à s’engager pour soutenir les familles ?

Pour engager les personnes qui nous entourent, il est important d’être concret ! C’est pour cela que je vous communique les données de collecte et de redistribution qui sont les nôtres. Dans la région marseillaise, nous nous adressons à plus de 1600 familles bénéficiaires.

Parallèlement, et pour rester toujours concret, nous organisons énormément d’actions de bénévolat au sein des associations de la région. Meilleur moyen également d’engager la jeunesse, souvent en attente pour se sentir utile.

Enfin, le projet vertueux de cette Tsedaka est l’ouverture d’un habitat de transition, pour les femmes victimes de violence conjugale.

Interview de Benjamin Bastiani, participant au tournoi

> Romy Hadjadj

1. Comment s’est déroulé le tournoi de foot de Yavné ?

Le tournoi s’est très bien déroulé ! Malgré le froid, les participants se sont impliqués et ont participé avec plaisir !

2. Comment était l’ambiance ?

L’ambiance était très sympathique, les parents ont joué les arbitres et même M. Dubreuil, notre Directeur a joué au foot avec nous !

3. As-tu conscience de la nécessité de participer à la mitsva de la tsedaka ?

Oui, il me semble que c’est fondamental de participer à la Tsedaka et d’aider les plus fragiles. On ne sait jamais ce qui peut nous arriver dans la vie, il faut qu’on soit tous solidaires !

Mitzvot de Pourim

Lecture de la Méguila, dons aux pauvres, envoi de mets, et festin joyeux !

NOS FÊTES, NOS CALENDRIERS

L’histoire de Pourim

Le roi Assuérus de Perse destitue sa reine Vashti et choisit Esther, une Juive cachant son identité, comme nouvelle reine. Son oncle Mardochée refuse de se prosterner devant Haman, un ministre puissant, qui décide alors d’exterminer tous les Juifs. Esther intervient courageusement auprès du roi, révélant son origine. Haman est exécuté, et un nouveau décret permet aux Juifs de se défendre. Ils triomphent de leurs ennemis et instituent la fête de Pourim pour célébrer leur délivrance.

Signification de Pourim

Hashem cache Sa Présence dans cette histoire : Son nom n’est jamais mentionné dans la Méguila, mais Il guide les événements de manière cachée. Le renversement des situations (« Venafoch Hu ») : La menace de destruction se transforme en délivrance, symbolisant le pouvoir des miracles cachés. Un message d’unité : Les Juifs ont été sauvés parce qu’ils se sont unis dans la prière et le jeûne.

Que cette fête nous apporte joie, délivrance et bénédictions !

3 segoulot puissantes de Pourim

1. Prier après la lecture de la Méguila

Pourim est un jour où les prières sont particulièrement exaucées. Après la lecture de la Méguila, prenez un moment pour demander tout ce dont on a besoin : santé, zivoug (mariage), parnassa (réussite financière), etc.

2. Une femme qui veut avoir des enfants peut prier avec ferveur après la Méguila

En se connectant à l’énergie de la reine Esther. – C’est un moment propice pour demander un bon zivoug ou un accouchement facile.

3. Écrire une lettre de prière à Hachem

Certains ont la coutume d’écrire une lettre à Hachem le jour de Pourim, exprimant leurs demandes et leurs besoins. On peut ensuite la lire devant une bougie ou la garder précieusement. Segoula: Ce geste est basé sur l’idée que les décrets peuvent être annulés, comme les lettres écrites par Haman qui ont finalement été retournées en faveur du peuple juif.

Le coin des recettes de YAV’NEWS | Oreilles d’Haman traditionnelles (pâte sablée)

> Romy Hadjadj S1

Pour cette recette il vous faut :
> 250 g de farine
> 100 g de sucre
> 125 g de beurre ou margarine (à température ambiante)
> 1 œuf
> 1 sachet de sucre vanillé ou 1 c. à café d’extrait de vanille
> 1 pincée de sel
> 1 c. à soupe de jus d’orange ou d’eau (si besoin)

Garniture (au choix) :

Pâte de dattes, chocolat, confiture, graines de pavot, beurre de cacahuète, etc.

1. Préparation
> Préparer la pâte : Mélanger la farine, le sucre et le sel.
> Ajouter le beurre coupé en morceaux et sabler la pâte.
> Ajouter l’œuf et la vanille, puis former une boule homogène.
> Ajouter un peu de jus d’orange si la pâte est trop sèche.

2. Repos
> Filmer la pâte et laisser reposer 30 min au réfrigérateur.

3. Façonnage
> Étaler la pâte sur 3 mm d’épaisseur et découper des cercles avec un emporte-pièce ou un verre.

4. Garnir
> Déposer une petite cuillère de garniture au centre de chaque cercle.

5. Former les triangles
> Rabattre les bords en pinçant bien pour former un triangle.

6. Cuisson
> Enfourner à 180°C pendant 12-15 minutes, jusqu’à ce que les bords soient dorés.

YAV’NEWS

Ce numéro a été réalisé par les élèves de Secondes de l’atelier Education aux médias et à l’information

  • Rédactrice en Chef : Mme SROUSSI
  • Maquettiste, coordinateur : Royi Lévy

Rédacteurs, rédactrices, photographes :

  • Aaron Morali
  • Noah Nabet
  • Aaron Cohen
  • Midaya Perez
  • Gabriel Benibgui
  • Lana Castro
  • Chelsea Amsellem
  • Shanna Boclot
  • Romy Hadjadj
  • Kausay David Maldonado Bohbot
  • Ilona Zarhi

Un numéro, une fiche métier : kinésithérapeuthe

1. Présentation du métier
Le kinésithérapeute est un professionnel de la santé spécialisé dans la rééducation et la réadaptation physique. Il traite les troubles musculo-squelettiques, neurologiques et respiratoires grâce à des exercices thérapeutiques, des massages et des techniques de mobilisation.

2. Missions principales
🩺 Évaluer l’état du patient et établir un diagnostic kinésithérapique
📋 Concevoir un programme de rééducation personnalisé
🥼 Utiliser diverses techniques : massages, étirements, électrothérapie, hydrothérapie…
📈 Suivre l’évolution du patient et ajuster le traitement
🙏 Éduquer les patients sur la prévention des douleurs et des troubles posturaux

3. Compétences et qualités requises
✅ Connaissances médicales solides (anatomie, physiologie)
✅ Habileté manuelle et précision dans les gestes
✅ Capacité d’écoute et de pédagogie
✅ Patience et empathie pour accompagner les patients
✅ Bonne condition physique (travail souvent debout et sollicitant physiquement)

4 Formation et diplômes
🎓 Diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute (DEMK)
🎓 Accès via une première année en PASS (Parcours Accès Santé Spécifique), L.AS (Licence avec option Santé) ou un concours après une prépa
🎓 Formation en 4 ans après la première année validée

5 Lieu et conditions de travail
🏥 Milieux d’exercice : Hôpitaux, cliniques, centres de rééducation, cabinets libéraux, clubs sportifs
📅 Horaires variables, surtout en libéral
🔄 Travail souvent en équipe avec des médecins, infirmiers, ergothérapeutes

6. Salaire et évolution de carrière
💰 Salaire débutant : Environ 2 000 à 2 500€ brut/mois en début de carrière
💰 En libéral : Revenus variables, pouvant atteindre 5 000€ et plus selon l’activité
📈 Évolutions possibles : Spécialisation (kiné du sport, respiratoire, neurologique), enseignant, chercheur, directeur d’un centre de rééducation

7. Avantages et inconvénients
✔️ Métier gratifiant, contact humain, autonomie (en libéral)
❌ Travail physique exigeant, formation longue et sélective
👉 Un métier essentiel pour la rééducation et le bien-être des patients ! 💪👩‍⚕️

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